Dynamique de l’érosion hydrique à Brazzaville

Une réflexion sur les perspectives de la lutte anti-érosive

Une érosion hydrique aux conséquences catastrophiques, notamment la destruction des infrastructures, des équipements publics et des surfaces constructibles, l’ensablement et la pollution des cours d’eau.

Toutefois, en dépit des efforts réels, moins efficaces, consentis aussi par l’État que par la population, les sols continuent à se dégrader sous l’effet des eaux de ruissellement, important parfois les ouvrages anti-érosifs.

L’objectif du travail de terrain consisté, à observer et décrire le phénomène de l’érosion, à mesurer les dimensions moyennes (longueur, largeur, hauteur) des principales formes de ravinement.

Ces mesures ont permis de calculer les superficies des formes puis les volumes des vides créés.

Par ailleurs, les bassins de la Tsiémé et de la Mfilou, sur lesquels se sont développés plusieurs quartiers de Matari, Jacques Opagault, Itsali, Massina et Mpiéré, font l’objet d’un intense ravinement dû au ruissellement des eaux de pluie.

Ce qui signifie que ces quartiers sont victimes d’une érosion très dynamique avec son lot de dégâts.

En outre, bien que l’intensité pluviométrique en soit la principale cause, cette érosion est aussi amplifiée par d’autres facteurs.