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Femmes et émancipation dans "La Voyeuse Interdite" de Nina Bouraoui
Dans les années 1970, les algériens s’étaient résolus à rompre avec les valeurs de l’ancienne occupation française, entre autre, l’égalité des sexes, pour exprimer leur nationalisme en retournant à la source, c’est-à-dire à la tradition et aux principes religieux qui confèrent à l’homme l’autorité, imposant à la femme la soumission, et l’enfermement à l’intérieur des maisons qui, depuis lors, sont devenus des faits culturels.
Nina Bouraoui, auteure franco-algérienne, ayant passé une partie de son adolescence en Algérie, lève le voile sur cette réalité, à travers son roman "La voyeuse interdite".
Ainsi, ce livre, par le biais de la sociocritique et de la stylistique comme méthodes d’analyses, vise à étudier les procédés scripturaux employés par Nina Bouraoui pour passer son message, surtout qu’elle brise tous les tabous liés aux codes de la bienséance par la désacralisation du corps de la femme, et même par l’adoption d’un langage violent.
Aussi, ce livre tient à dégager les enjeux et l’idéologie à laquelle Nina Bouraoui adhère à travers "La voyeuse interdite", son tout premier roman.
DIAMBESSI Salif, né le 9 Décembre 1993 à Danané (Côte d’Ivoire), est titulaire d’un baccalauréat littéraire et d’une maîtrise en Lettres Modernes.
Titulaire d’une licence en Droit Islamique et d’une licence professionnelle de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) d’Abidjan, il est actuellement enseignant au Collège Moderne de Guinteguela (Touba).
Fiche technique
- Auteur
- SALIF DIAMBESSI
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Pages
- 104