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"Fumer est préjudiciable à la santé", une mise en garde ignorée
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Les efforts consentis dans la réponse face au VIH en Côte d’Ivoire depuis plus d’une décennie ont permis d’impacter l’épidémie avec une séroprévalence de 4,7% en 2005 [1] à 2,39% [3] de même qu’une réduction des nouvelles infections à VIH de 54% en 2019 par rapport à l’année 2010.
C’est dans ce contexte de tendance à la baisse des nouvelles infections dans la population générale y compris chez les populations clés que survint la pandémie à COVID-19.
Pour faire face à l’augmentation du nombre de cas d’infection à coronavirus, l’Etat de Côte d’Ivoire a instauré un état d’urgence assorti de mesures strictes.
Pour pallier les éventuelles perturbations sur l’offre des soins aux PVVIH, le Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS) a mis en place des mesures conformément aux dispositions prises par le MSHP.
Afin d’évaluer les effets de la crise sanitaire à COVID-19 sur l’offre et la demande des services liés au VIH entre avril et juin 2020 ; une enquête portant sur « évaluation des effets de la crise sanitaire à COVID-19 sur l’offre et la demande des services VIH d’avril à juin 2020 en Côte d'Ivoire » a été conduite.
Viviane Assamoua N’da est auteur du livre "Évaluation des effets de la crise sanitaire a Covid-19 sur l’offre et la demande des services VIH en Côte d'Ivoire".
Fiche technique