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Cette étude tend à examiner la corrélation entre la scolarisation différentielle des enfants au Maroc, selon leur sexe et le niveau de la fécondité.
Pour ce faire, les données communales émanant du Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2014 ont été exploitées.
Ces données sont dévoilées par milieu de résidence à un niveau agrégé (région; province; communes,…).
Ces données ont fait l’objet, au début, d’une épuration et d’un contrôle de leur qualité.
Ensuite, elles ont été assujetties à une application des modèles d’analyse descriptive et explicative (ACP, régression multiple,..) par le biais du logiciel Spss.
En conséquence, il découle de cette étude que les filles âgées de 7 à 12 ans sont moins scolarisées que les garçons quelque soit leur région et leur milieu de résidence.
Une grande hétérogénéité des taux de scolarisation par commune, et surtout à caractère rural, a été constatée également.
D’après les résultats de l’ACP, une coexistence d’une fécondité élevée et d’une scolarisation différentielle dans plusieurs communes rurales a été observée.
Par contre, cet effet est absent en milieu urbain.
Khadija Loudghiri, ingénieur en chef principal, doctorante à l'Institut National de Statistique et d'Economie Appliquée de Rabat (Maroc); enseignante à l'institut supérieur des professions infirmières et des techniques de santé de Rabat.
Fiche technique