Tergal Rite Trek: Birifor-Ashanti-Baoule
La religion africaine s’aménage des espaces didactiques et épistémologiques par des rites formalistes célébrant le passage vers un état donné par des cérémonies solennelles inter vivos.
Mieux, certains rites comme le trek transportent l’être au-delà des frontières de l’ethnicité pour un dialogue inter populations d’acquisition de savoir-faire et de savoir-être promouvant le développement intégral.Les rites sont des analogons d’institutions éducatives s’investissant dans des échanges impromptus et formations planifiées pour un accroissement substantiel des savoirs.
Ils s’instituent sous la forme d’une socialité ritualisante pour tous les actes de la vie.
Il s’agit parfois de retraites mais aussi d’immersion communautaire qui factorisent le capital social sous toutes ses formes, revitalisant une confiance en soi nécessaire pour remplir et réussir le rôle social qui échoit aux jeunes.
En effet, les rites en restant de véritables actes collectifs, nourrissent l’ego personnel et social en responsabilisant tout le monde pour le bien-être sociétal.
Pour Salimata TRAORE RAWLINGS Professeure Agrégée, la recherche ethnologique est un canal privilégié d’explicitation de faits sociaux essentiels.
Ils s’insèrent dans les interactions pour nourrir une sociabilité promotionnelle de l’humain.
C’est en ce sens que les rites se logent dans une épistémologie de perfectibilité ethnique.
Fiche technique
- Auteur
- SALIMATA TRAORÉ RAWLINGS
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Année
- 2021
- Pages
- 476
- Pays
- Burkina Faso
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