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L’islam et le christianisme sont majoritaires en Afrique, mais ils cohabitent avec la religion ancestrale considérée comme archaïque aux yeux des intellectuels africains.
Pourquoi les Africains rejettent-ils la religion pratiquée par leurs ancêtres ?Est-ce parce que les pratiques ancestrales ne peuvent pas entrer dans le canevas des religions ? Autrement dit, ces croyances sont- elles vraiment des religions ? A travers la religion chez les Mossi au Burkina Faso, l’auteur explique l’imbrication entre les coutumes et les religions ancestrales et démontre qu’à bien des égards, la religion africaine a des caractéristiques communes (y compris l’animisme) avec les grandes religions du monde (zoroastrisme, bouddhisme, confucianisme, hindouisme, christianisme, islam).
Par conséquent la religion africaine mérite bien sa place dans la cartographie des religions du monde.
Elle véhicule en effet des valeurs qui peuvent contribuer au respect des grands principes de l’humanité dans le cadre de l’initiative de l’éthique planétaire.
Les Africains devraient donc s’y intéresser, car elle constitue le fondement de leur identité aux côtés de celle des autres peuples du monde.
Dr Salamata Micheline ILBOUDO DIALLO : Inspecteur des douanes et épouse de fonctionnaire international, elle a enseigné les sciences économiques et sociales dans des lycées à Addis Abéba, Abidjan et Tunis.A Ouagadougou, elle a été Directrice Générale de l’École Nationale des Douanes et Directrice Générale Adjointe des Douanes du Burkina Faso.
Fiche technique