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En l’espace d’un peu plus de dix années, le mouvement terroriste Boko Haram a su se positionner, comme l’une des plus violentes, sinon la plus violente des organisations criminelles à résonnance islamiste sur le continent africain, dans sa partie subsaharienne.
Agissant principalement dans la région du Bassin du Lac Tchad, zone entendue comme un ensemble d’espaces propices au développement du terrorisme et autres types conflictualités, Boko Haram est passé d’une configuration nationale au Nigéria à une reconfiguration transnationale et internationale, et mène par ce fait, des actes terroristes aussi bien au Cameroun, au Tchad et au Niger.
En fait, dans ses mobilisations transnationales, la Jama’attu Ahli Sunna Lidda Waati Wal Jihad alias Boko Haram, agite un flot incessant d’activités asymétriques et criminelles de factures symbolique, polémique, sécuritaire et stratégique qui impacte de façon négative la stabilité des principaux Etats de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT).
Lydien Walter PANEMI DE MUISHE est doctorant au Département de Science politique, à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de Yaoundé 2.
Il s’intéresse aux questions en rapport avec les marchés et réseaux de violence ainsi que les menaces irrégulières qui impactent considérablement la sécurité au sens large.
Fiche technique