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Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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La réalisation d’un projet aussi audacieux que la Cour pénale internationale est une victoire pour l’humanité toute entière.
Ayant suscité beaucoup d’espoir après sa naissance le 17 juillet 1998, la Cour pénale internationale fait aujourd’hui l'objet des nombreux critiques au sein de l’opinion internationale et africaine.
En effet, l'action de la cour s'adosse à priori sur les dispositions du statut de rome qui est son fondement juridique.
La Procureure de la CPI, Madame Fatou Ben SOUDA affirmait que : « l’aboutissement du projet de justice pénale internationale n’est pas un bénéfice pour un seul peuple, une nation ou une région mais pour l’humanité dans son ensemble » .
Or malgré cette affirmation, l’on constate que , vingt ans après l’avènement du statut de Rome, il est reproché à la cour d’être une justice à deux vitesses, poursuivant uniquement, de moins majoritairement les ressortissants des États africains.
Face à la méfiance de ceux ci d'une part, et l'autorité de celle là d'autre part, le chemin vers l'éventualité d'une cour pénale africaine semble irréversible mais n'entachera en rien l'effectivité de la juridiction de la Haye.
Né le 20 février 1994 à Maroua, Cameroun, Abdoul Karim Siddi Mal Bouba est licencié en droit public et science politique.
Par ailleurs, titulaire d'un Master II en droit international obtenu à l'Université de Yaoundé II.
La motivation de ce jeune chercheur réside en son attachement aux idéaux promis par le droit international public.
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