La politique africaine de la France a l’epreuve de nouveaux acteurs:

cas du Cameroun

Le début des années 1990 marque une ère nouvelle dans les rapports que la France entretient avec le reste du monde, notamment l’Afrique.On assiste à un redéploiement des grandes puissances sur le continent.

Ce regain d’intérêt du continent africain s’explique par la chute du mur de Berlin et la fin du clivage bipolaire.

L’impératif de la redistribution des cartes portant sur la géopolitique d’un continent de plus en plus précieux explique l’origine de cette convoitise.

La dynamique américaine, japonaise, chinoise, brésilienne, indienne autour des ressources camerounaises illustre cette montée des enjeux stratégiques, en même temps qu’elle atteste du redéploiement des puissances au Cameroun.

Après tant d’années d’immobilisme, la politique de la France serait en train de prendre un nouveau départ.

De façon plus significative le virage est confirmé dans les discours officiels.

Si cette politique a évolué c’est parce que les temps ont changé, l’environnement international a connu en quelques années d’importantes mutations, la fin de la guerre froide ayant balayé l’argument d’une présence française dont le but était de contrer l’influence soviétique.