Publics d'alphabétisation à Mayotte

Efficacité et limites de la socialisation secondaire Étude de quelques cas d'individus en échec

La présence française à Mayotte date de 1841, année où elle a été cédée à la France par le sultan Andriantsouli.

En 1998, soit plus d'un siècle et demi plus tard, la population qualifiée d'analphabète en français est estimée à plus de 55%.

Compte tenu des évolutions sociales, économiques, culturelles que Mayotte n’a pas manqué de connaître depuis son rattachement à la France, l’alphabétisation telle qu’elle est pratiquée dans l’île remplit-elle encore pleinement sa mission de socialisation ? Face au phénomène d'illettrisme considéré comme un fléau, notre propos est d’étudier les causes personnelles et socioculturelles de l’incapacité à apprendre chez les publics d’alphabétisation, ce lorsque les conditions de réussite de l’action sont censées réunies.

En d’autres termes, quelles sont les causes sociales et culturelles de « l’échec » de cette action chez certains publics ?