- Nouveau
La Défaillance Humaine face à l’Ecologie Dégradante
- Nouveau
Le cycle des poissons récifaux comprend une phase larvaire pélagique océanique suivie d’une phase benthique récifale.
La phase dispersive océanique est peu connue mais fondamentale afin d’appréhender les connectivités possibles entre îles.
Elle sera décryptée via l’étude des otolithes des poissons, discriminateurs de stocks (analyses de forme), horloges chronologiques (lecture des stries de croissance) et marqueurs environnementaux (analyses microchimiques).
Quatre espèces ichtyologiques ont été choisies pour leur intérêt halieutique : Epinephelus merra, Mulloidichthys flavolineatus, Gnathodentex aurolineatus et Lutjanus kasmira.
Leur phase larvaire relativement élevée (entre 30 et 40 j) leur confère la capacité de conquérir les distances séparant la Réunion d'autres îles (Maurice, Rodrigues ou Madagascar) et d’établir des connectivités entre elles.Cependant, dans un contexte hydrodynamique normal associé à l’isolement de l’île, au faible flux larvaire et aux croissances larvaires élevées, l'hypothèse d’un auto-recrutement est favorisée.
Ainsi, ces réultats montrent la vulnérabilité des stocks des populations étudiées.
Karine Pothin, docteur en écologie marine à l'université de La Réunion, études en ichtyoécologie et en sclérochronologie, chargée de mission patrimoine naturel à la Réserve Naturelle Marine de La Réunion.
Fiche technique