L’Afrique va mal. J’accuse

Aujourd’hui réfléchir sur l’Afrique en tant qu’un panafricaniste honnête et sincère, c’est se provoquer une crise cardiaque avec le risque de tomber dans une logomachie et dans un verbiage.

Il est plus aisé de parler d’une Afrique malheureuse qu’heureuse.

À l’évidence, les nouvelles de l’Afrique ne cessent de creuser le désespoir au sein de la population.

C’est pourquoi, même sans le vouloir, réfléchir sur le continent africain, c’est affirmer son afro-pessimisme.

L’Afrique va mal, quoi d’autres qu’on dise ? L’auteur utilise un style simple et compréhensible pour décrire les maux dont souffrent l’Afrique et sa population.

La démocratie pose un problème ; le tribalisme, le régionalisme et le népotisme font rage ; la corruption, l’économie du ventre, l’espoir battu sur les aides, la migration entendue comme fuir l’enfer africain sont à la vogue ; le continent est livré au ravage de la faim, des guerres volontairement planifiées, des maladies épidémiques et pandémiques, etc.

Ce tableau de malheurs qualifié d’un chaos social a condamné tout le contient à vivre dans le dégout du présent et dans un désespoir du futur.