La Défaillance Humaine face à l’Ecologie Dégradante
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Les animaux et les plantes entretiennent entre eux des relations d’interdépendance.
L’éléphant (Loxodonta africana cyclotis), en Côte d’Ivoire, joue un rôle important dans la régénération des espèces par consommation des fruits.
Pour mettre en évidence cette situation, une méthode de relevé de surface combinée à un relevé itinérant a été utilisée dans le Parc National d’Azagny (PNA).
Elle a pour objectif de déterminer la composition floristique du parc, d’identifier les espèces végétales consommées par l’éléphant et d’évaluer les influences de ce grand mammifère sur la régénération de la forêt.
Parinari excelsa, Sacoglottis gabonensis, Irvingia gabonensis, Balanites wilsoniana et Tieghemella heckelii, dont les fruits sont très appréciés et les graines rejetées sans dommage à travers les crottes, ont été retenues pour mener les études de détermination du rôle de l’éléphant dans la germination, la croissance et la régénération de ces plantes.
Les résultats montrent qu’à travers ses crottes, l’éléphant agit positivement sur la germination des graines, la croissance des jeunes plants qui en découlent et la distribution spatiale des tiges adultes.
Je suis Monsieur Kouamé Djaha, Enseignant chercheur à l’Université Jean Lorougnon Guédé (Daloa-Côte d’Ivoire).
J’exerce dans l’emploi de Maître de conférences au sein de l’UFR Environnement où j’occupe la fonction de Chef de Département Biodiversité et conservation durable des écosystèmes.
Fiche technique