Créativité et écriture du non-sens dans la science fantasy

des livres d’Alice (2015) de Lewis Carroll et la trilogie The Dark Materials (2011) de Philip Pullman

L'ouvrage porte sur le thème de la communication et des jeux de langage dans la science- fiction de Lewis Carroll avec les livres d’Alice et la fantaisie de Philip Pullman dans sa trilogie Dark Materials.

Les deux écrivains anglais visent à établir un lien entre la liberté de la création romanesque et les nombreuses possibilités qu’offre la langue.

À travers la déconstruction du langage, l’on découvre la frontière peu étanche entre le sens et le non-sens.

La thèse montre que les techniques narratives des deux romanciers s’articulent autour de la métafiction, des jeux de mots et de l’intertextualité.

Il ressort des analyses que l’écriture et la lecture entretiennent des relations dialectiques dans la fiction moderne.

Les œuvres à l’étude intègrent les différentes catégories de lecteurs potentiels avec un accent particulier sur le lecteur enfant.

La priorité accordée au lecteur jeune se justifie par le fait que la littérature offre à l’enfant un espace de liberté qu’il ne trouve pas toujours dans la vie réelle.

C’est toute l’importance du jeu et de la dimension ludique de la langue.

L’enfant trouve à travers la langue un moyen de s’émanciper des nombreuses conventions sociales.