La misère et ses conséquences dans Les Célibataires (1934)
d’Henry de Montherlant
La misère, état d’extrême pauvreté qui suscite la pitié, n’a cessé et ne cesse de décimer la population mondiale à l’aune du XXème siècle.
Elle concourt inéluctablement à la perdition de l’homme.
Le roman étant une histoire que l’on raconte pour divertir et décrier, Henry de Montherlant, dans Les Célibataires, décrit avec ironie et âpreté la misérable déchéance des aristocrates après la Révolution française de 1789 et la Première Guerre mondiale.
Ils vivent dans la ruine, la pauvreté et le chômage les plus atroces qui les plongent dans l’angoisse et le désespoir d’un avenir incertain.
Par-là, la misère dresse les personnages les uns contre les autres dans des rapports conflictuels de mésentente et de cruauté de plus en plus acerbes.
Il se pose le problème sous-jacent de l’éradication définitive de cette calamité sociale en vue de la perfection de l’humaine condition.
Loin d’être un fléau social à réprimander, la misère apparaît néanmoins comme une interpellation à l’endroit des gouvernants à la prise de conscience et de responsabilité du rôle qui leur incombe dans le processus de la suppression totale de cette maladie sociale qui porte atteinte au plein épanouissement de l’homme.
Adamou MFONZIEUniversité de Yaoundé I/Cameroun.
Fiche technique
- Auteur
- ADAMOU MFONZIE
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Pages
- 52
- Pays
- Cameroun