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En dépit de l’introduction et de la diffusion de la médecine moderne, l’attachement des populations à la tradithérapie demeure toujours d’actualité.
La Tunisie ne semble pas déroger à cette règle, la tradithérapie comme solution à des problèmes de santé physique ou mentale est profondément enraciné dans la culture.
L’une de ses principales pratiques est la ‘Roqya’.
L’objectif de cette présente étude était de décrire le profil sociodémographique, et clinique de la population qui a recours à la tradithérapie par ‘Râqy’ ; déterminer les facteurs pouvant influencer ce type de pratiques et leurs potentiels impacts sur la population.Il s’agit d’une étude transversale descriptive et analytique,étalée sur deux mois (novembre -décembre 2020), portant sur la population tunisienne, à l’aide d’outils de recueil de données standardisés : GAD-7, PHQ-9.
Les résultats de la présente étude montre que le recours à la tradithérapie reste un sujet d’actualité.
Cet attachement à cette ‘médecine’ dite traditionnelle, montre l’importance des croyances socioculturelles dans de nombreuses populations.
Badii AMAMOU est Maître de conférences Agrégé en psychiatrie, psychothérapeute psychiatre et sexologue, au service de psychiatrie de Monastir, Tunisie.Lamiss MFARREJ est Résidente en médecine de Famille au service de psychiatrie de Monastir, Tunisie.
Fiche technique