Contribution à l’étude de la qualité physico-chimique
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Les micro-organismes d’altération constituent une grave menace pour la production, la commercialisation et la consommation des fruits frais.
Les champignons sont parmi les agents pathogènes qui affectent le plus les fruits et légumes en leur causant de sérieuses maladies.
Les plantes médicinales offrent cette alternative de premier choix aux pesticides chimiques.
Des tests antifongiques réalisés sur les champignons Mucor velutinosus, Mucor circinelloides f.
circinelloides, Meyerozyma guilliermondii, Colletotrichum higginsianum, Rhizopus oryzae, Rhizopus stolonifer, Fusarium oxysporum et Geotrichum sp, isolés et identifiés dans cette étude, ont montré la sensibilité de ces derniers en présence d’extraits de plantes médicinales à la concentration de 10 mg/mL.
Les espèces végétales comme Microgramma owariensis, Nesogordonia papaverifera et Triplochiton scleroxylon ayant manifesté les plus importantes activités sur ces souches fongiques peuvent être utilisées dans la formulation d’un biofongicide contre les pertes post-récoltes des fruits du piment, de la tomate et de la papaye.
KOSSONOU Yao Kamelé est né en Côte d’Ivoire.
Il est titulaire d’une Thèse Unique en Microbiologie et Sécurité Alimentaire à l’Université Nangui Abrogoua (Abidjan).
Enseignant-chercheur à l’Université polytechnique de Man, il est par ailleurs Expert qualité dans l’accompagnement, le suivi, la formation et la mise en place de systèmes QSHE.
Fiche technique