Recherches sur les communautés de droit latin en Afrique proconsulaire

De la censure de Vespasien 73/74 ap.J.-C.

à l'édit de Caracalla de 212 ap.J.-C.

Le municipium Latinum est le dernier aboutissement de ius Latii.

Il apparaissait dans les provinces, lors de la censure de Vespasien (73/74 ap.J.-C.).

Cette notion est utilisée pour la première fois par le chapitre 30 de la loi municipale flavienne de Bétique : la lex Irnitana En Afrique proconsulaire, les premiers municipes latins sont fondés sous le règne de cet empereur.

Le droit latin nous apparaît comme un instrument privilégié d’une romanisation progressive de la population pérégrine.

Il est toujours accordé à une communauté et non à des individus.

La mutation du statut juridique de la cité permettait à ceux qui exerçaient une magistrature locale d’obtenir la citoyenneté romaine à leur sortie de charge.

Plus qu’un ensemble de privilèges, le droit latin est une formule d’administration et d’organisation locale d’une communauté de droit latin.

La documentation épigraphique de l’Afrique proconsulaire montre que les communautés de droit latin sont gérées par des institutions municipales calquées sur celles de Rome, qui sont en gros les mêmes dans tout l’Occident romain.

Le droit latin disparut en 212 ap.

J.-C.

quand tous les pérégrins de l'Empire furent faits citoyens romains.