GESTION DES PROVISIONS TECHNIQUES

DANS UNE COMPAGNIE D’ASSURANCES NON-VIE – CAS DE LA NALLIAS SA

Dans le monde de l’assurance, le cycle de production est inversé, c’est-à-dire-que l’assureur ne connaît son prix de revient qu’après avoir payé les sinistres.

Les primes étant déjà encaissées, il est important pour lui d’avoir suffisamment de provisions pour pouvoir payer les sinistres futurs et donc rembourser ses dettes envers les assurés.Ainsi, les compagnies d’assurances sont tenues par la loi de constituer des provisions techniques leur permettant de faire face à tout moment à leurs engagements.

Les provisions techniques sont des sommes d’argent en réserve et destinées à couvrir les engagements de l’assureur vis-à-vis des assurés et des bénéficiaires de contrat.

Par conséquent, ces provisions doivent être suffisantes pour permettre à l’assureur de s’acquitter intégralement de ses obligations.

Une des tâches les plus importantes pour les assureurs est donc l’évaluation de leurs provisions techniques (PREC et les PSAP).

Afin de quantifier ses engagements légaux envers les assurés, la société d’assurances est obligée par la loi de provisionner pour les sinistres survenus et déclarés et aussi pour les sinistres survenus et non encore déclarés (tardifs).