Chimie Organique Générale illustrée par des Exercices Corrigés
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Environ 91% des habitants de la terre respirent un air pollué, ce qui entraîne quelque sept millions de décès chaque année d’après l’OMS.
Dans les pays en développement, cette pollution est imputable au trafic routier.
Ainsi, la présente étude consiste à évaluer la variabilité temporelle de l’ozone induite par le trafic routier dans la région de Dakar.
Les résultats montrent que le centre-ville de Dakar a un niveau de pollution pour le dioxyde d’azote supérieur à celui de la banlieue à cause du trafic plus important dans l’agglomération urbaine.
Pour l’ozone, l’analyse des résultats montre qu’à proximité des axes routiers, le polluant est formé à partir des réactions entre le NO2 issu des véhicules à moteur et l’oxygène atmosphérique en présence de radiations solaires.
Les moyennes horaires durant l’année 2019 dans le centre-ville se situent entre 29,7 et 33,10µg/m3 avec une moyenne annuelle de 30,57µg/m3 et dans la banlieue entre 14,64 et 20,74µg/m3 avec une moyenne annuelle de 18,46µg/m3.
Les fortes valeurs sont enregistrées pendant la période chaude entre juin et novembre.
Les moyennes sur 8 heures de O3 sont inférieures à la limite de la norme NS-05-062 fixée à 100 µg/m3.
Je suis titulaire d'une maîtrise en Biologie Végétale et d'un Master professionnel en Gestion des Ressources Naturelles et Développement Durable.
Je suis Consultant en gestion de la qualité de l'air, en évaluation environnementale et en gestion des ressources forestières.
Fiche technique