La Défaillance Humaine face à l’Ecologie Dégradante
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Les données archéologiques attestent la présence des agriculteurs dans les forêts d’Afrique Centrale à l’Holocène, entre 2500- 2000 BP.
La maîtrise de la technique de fer et la croissance démographique marquent le début des changements qualitatifs dans la structure et la composition floristique de la forêt originelle du massif forestier congolais.
Au cours du XXè siècle, les exploitations forestières et l’agriculture itinérante sur brûlis ont accéléré la dégradation de la forêt, favorisant l’extension de forêts secondaires, attestées par la présence d’espèces pionnières invasives.
A l’heure actuelle, ces forêts secondaires couvrent d’importantes étendues.
La répétition des phénomènes paléoécologiques, les processus écosociologiques, leurs contingences et l’existence des potentiels séminaux expliquent l’individualisation, richesse et diversité floristique et faunique.
Les résultats sur les aspects métaboliques révèlent que les forêts secondaires sont des sites très actifs de séquestration du carbone atmosphérique et siège de production de matière organique alimentant les sols en éléments minéraux dont l’azote demeure le plus retenu et le phosphore le moins assimilé par les végétaux.
Constantin Lubini Ayingweu est né à Kwilandongo, le 17 août 1940 dans la Province du Kwilu.
Diplômé, licencié en Pédagogie Appliquée, option Biologie en 1974, licencié en Sciences Biologiques en 1980, Master en Sciences 1982, Docteur en Sciences 1982, Professeur Ordinaire à l’Université de Kinshasa et 2021, Professeur émérite.
Fiche technique