Rebords sonores
Ou petits poèmes pour Tabara
Même si certains mots demeurent parfaitement obscurs pour des simplicités que commet un message devant la beauté, une bonne petite phrase sur la femme aimée peut donner lieu à un poème qu'il faut écrire pour aimer durablement.
Le senti transcrit sert d'archives au bonheur rouillé par un manque de support comme un beau souvenir.
Les Rebords sonores sont des sonorités superficielles auxquelles nous renvoie une tranquillité secrète de la nature.
Ici, on trouve les dernières sensibilités qui font la une du cœur de l'auteur, qui cherche à ordonner sur des pages.
Pour le poète, "Si Dieu n’a pas exposé le cœur au soleil c’est qu’aussi une œuvre comme l’amour peut exister sans le jour, il réserve bien sa deuxième partie à la nuit pour la sacralité d'aimer: les bords de la mer sont si sonores, le milieu pourtant plus profond est calme.
Les ailes que portent nos souvenirs d’avoir aimé ressemblent à celles des longues absences que l’image d’une belle femme fait demander au feu: chacun a des oiseaux dans son imagination, et s’ils planent parfois c’est pour des raisons d’amour."
Sénégalais et déjà auteur des Miettes d'insomnie, paru chez Edilivre, en 2014, Mamadou Lamine CISSE cultive une vivacité verbale.
Il est primé par M.A.P.I., Maison Africaine de la Poésie Internationale en 2016 sur "les identités meurtrières" dans la cadre de la 9ème Biennale Internationale de Poésie de Dakar.
Fiche technique
- Auteur
- MAMADOU LAMINE CISSÉ
- Langue
- Français
- Pages
- 52