Le « corps » dans La Perfection du tir de Mathias Enard

Corps sans frontières

Le « traitement du corps dans La Perfection du tir de Mathias Enard » s’inscrit dans une double perspective par rapport à un roman qui combine la guerre, l’art, le corps et la mort dans une écriture âpre, violente mais poétique et sensorielle.

Ce livre dévoile, donc, le corps dans tous ses états, ses aspects et ses mystères en soulignant son rapport avec la créativité.Traversé par les impressions et les réactions physiques des personnages, ce travail décrypte la cynique partition de l’amour et de la mort.

Il examine, aussi, l’homme en chair et en os jusqu’à découvrir ses failles, ses limites, ses forces, ses modalités, sa complexité et ses tabous.

C’est, également, une épreuve scripturale qui met à nu des personnages traumatisés et ausculte leurs corps.Au cœur d’un roman contemporain qui se caractérise par la psychologie et la poésie, suivre une approche psychanalytique et poétique pour l’étude du motif du « corps » est incontournable.Ce livre est une réflexion sur l’être humain dans son intériorité intrigante qui a pour objectif de prouver que La Perfection du tir est un investissement de l’écriture par le corps et sur le corps.