

Sur le point de couronner sa formation par un diplôme d’Ingénieur d’Agriculture, l’édifice chèrement construit menace de s’écrouler.
Son sujet de mémoire de fin d’études fut rejeté par le Ministère de l’Agriculture qui n‘en voulait pas.
Malgré cela l’Étude a été réalisée.
Elle a révélé l’existence des potentialités non exploitées d’augmentation de la rentabilité de la culture cotonnière, alors que les cotonculteurs se ruinent à produire à pure perte.
Les conclusions et recommandations de cette étude n’étaient pas prises en considération par l’encadrement technique des agriculteurs.
La culture de coton a continué sa régression jusqu’au fonds de l’abîme.
Avec un recul de plus de 37 ans et dans la perspective de recherche de solutions aux problèmes de la production cotonnière, ce mémoire d’étudiant de l’Institut Supérieur de Développement Rural de M’baïki est exhumé pour être soumis à un examen sans préjugés, par la nouvelle génération, aux regards des problèmes de la culture du coton en République Centrafricaine.
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Originaire du nord-ouest, André LAOUBAÏ débuta ses études à l’école primaire de Bassaï, son village natal.
Il les poursuivit au CEG de Bozoum, au lycée de Bouar et au lycée B.
Boganda où il obtint le Baccalauréat D.
Il entra à l’Université de Bangui et en ressortit Ingénieur d’Agriculture.
Il prendra sa retraite en 2020.
Fiche technique