Déterminants de la perte des patients sous TARV au Cameroun

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Il y a moins de dix ans, quand il n’existait qu’une seule famille d’ARV, la vie des personnes vivant avec le VIH/SIDA se déroulait dans le monde entier suivant le même cours immuable : destruction progressive du système immunitaire, mise en route d’une prophylaxie pour éviter les infections opportunistes, arrêt prématuré de la vie professionnelle, émaciation, enchaînement de périodes de mieux-être et de dégradation ponctuant le déclin inexorable vers le déficit immunitaire total et, finalement, la mort.

L’avènement de la trithérapie en 1996, a permis d’améliorer de façon substantielle la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH.

Beaucoup d’efforts ont été faits pour résoudre le problème de l’accessibilité financière, mais avec la gratuité des ARV, ont surgi le problème de perdus de vue, compte tenu de l’augmentation croissante des patients.

Ainsi la rétention est devenue un défi complexe a relevé pour les Centres de traitement au Cameroun.

L’analyse des données de survie a montré que les facteurs comme le sexe, l’âge, le nombre de CD4, le niveau d’hémoglobine, l’indice de masse corporelle et le stade de l’OMS sont liés à l’interruption des traitements par les patients.

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Je suis né dans un petit quartier à Bangui.

J’ai fait mon premier cycle et une partie de mon deuxième cycle à Bangui.

Puis je suis allé au Cameroun, où j’y ai passé trois années d’études.

Je suis finalement rentré à Bangui avec un diplôme d’Ingénieur Statisticien Economiste (Bac+5) en 2016.

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