Notre dignité. Un féminisme pour les Maghrébines en milieux hostiles
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Entre 1960 et 2010, soit en un peu plus d’un demi-siècle, la fécondité en Afrique sub-saharienne, mesurée par le nombre moyen d’enfants par femme, a connu une baisse significative passant de 7 à 5,5, soit une diminution de 1,5 enfant en moyenne par femme.
Malgré cette baisse, l’Afrique sub-saharienne reste la région du monde où les taux de fécondité sont les plus élevés avec une structure de la population très jeune.
En Centrafrique, l’indice synthétique de fécondité a connu lui aussi une baisse légère puisqu’il est passé de 6,1 enfants en moyenne par femme en 1975 à seulement 5,1 enfants en 2003, soit une réduction de 1,0 (RGPH, 2003).
Ce constat nous conduit donc à nous poser quelques questions sur la cause de ce changement de comportement vis-à-vis de la fécondité de la femme.
L’éducation de la femme est-elle la source de changement? Quels sont les facteurs associés à la baisse de la fécondité en Centrafrique? Comment ces facteurs ont-ils évolué? L’objectif général de notre étude est de contribuer à une meilleure compréhension de la dynamique de la fécondité pendant cette période, en vue de permettre aux acteurs et décideurs de mieux orienter leurs actions visant sa maîtrise.
L'auteur est licencié de Maths (Dép.
de Mathématiques, Faculté de Sciences, Univ.
de Bangui, Rép.
Centrafricaine, 2007), licencié de Physique (Dép.
de Physique, Faculté de Sciences, Univ.
de Bangui, Rép.
Centrafricaine, 2007), Technicien Supérieur de la Statistique (ISSEA, Cameroun 2010), titulaire de Master en Démographie (IFORD, Cameroun 2013).
Fiche technique