Apprentissage rénové Une solution durable au chômage des jeunes
- Nouveau
Notre étude sur l’entrepreneuriat féminin en Centrafrique part du constat que les contraintes financières, la nature patriarcale de la société centrafricaine, la prédominance des unions libres, la polygamie, le mariage précoce et les institutions coutumières (qui privilégient l’homme en matière d’héritage, exercent une forte influence sur les relations entre hommes et femmes et sous-entendent la situation défavorisée de la femme) constituent les principaux obstacles au développement de l’entrepreneuriat féminin en République Centrafricaine.
L’objectif général de l’étude est de savoir si l’entrepreneuriat féminin peut générer des revenus permettant de réduire la pauvreté en Centrafrique.
Cette étude a commencé par des recherches bibliographiques couplées des entretiens avec des dirigeantes et créatrices de petites et moyennes entreprises centrafricaines.
Nous avons abouti à la conclusion selon laquelle l’entrepreneuriat féminin (s’il est bien coaché, encadré, accompagné, etc.) a des conséquences directes (redistribution de revenus via les salaires aux ménages par exemple) et indirectes (impôts versés à l’Etat Centrafricain) sur la réduction de la pauvreté en Centrafrique.
Elisabeth Mbaya-Nguilawe, experte en entrepreneuriat en Afrique, conseillère économique, étude de gestion de la politique économique à l'Université de Yaoundé II, chef de service de suivi de très petites entreprises au Ministère de l'entrepreneuriat national de l'artisanat et de la promotion des petites et moyennes entreprises à Bangui.
Fiche technique