Genre et gouvernance foncière en République Centrafricaine
L’agriculture et l’élevage occupent une place prépondérante dans l’économie centrafricaine.
Ils présentent les mêmes caractéristiques, mais exercés par deux communautés totalement différentes par leurs habitudes socioculturelles.
L’agriculture est itinérante, car marquée par le déplacement des champs d’année en année.
L’élevage l’est aussi, puisque les animaux sont en divagation permanente.
Cette mobilité a des effets pervers sur les ressources foncières et soulève en même temps la question du droit de propriété.
Les conflits qu’elle génère entre les agriculteurs et les éleveurs sont loin d’être résolus à cause de l’absence d’un appareil juridique efficace et d’une bonne politique de gouvernance foncière.
En outre, la femme n'a pas droit à l'héritage des biens fonciers de son mari.
A la mort de celui-ci, elle perd tout au profit de ses enfants et des frères de son défunt mari.
Elle doit, pour résister à cette culture, s'adhérer au groupement des Producteurs.
Maître de Conférences à l'Université de Bangui, Dr.
Félix Ngana enseigne l'aménagement du territoire depuis 1999.
Il encadre les étudiants dans les domaines de l'accès à la terre et aux ressources.
Officier dans l'Ordre des Palmes Académiques, il fonde en 2014 l'Institut Universitaire du Tourisme et de l'Hôtellerie (IUTH/RCA).
Fiche technique
- Auteur
- FÉLIX NGANA
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Année
- 2017
- Pages
- Pays
- République centrafricaine
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