Notre dignité. Un féminisme pour les Maghrébines en milieux hostiles
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Cette étude porte sur la violence féminine dans la crise politico-militaire de 2002 en Côte d’Ivoire, «biographie d’une ex-combattante de la rébellion».
Depuis une décennie, la Cote d’Ivoire a traversé une crise politico-militaire.
En effet, dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, une tentative de coup d’Etat échoue et se mue en une rébellion armée.
Ainsi commence la crise politico-militaire qui va opposer deux camps à savoir d’une part celui du président au pouvoir et d’autre part celui des rebelles dénommé « forces nouvelles ».
L’objectif de la présente étude est de montrer que des femmes issues des rangs des forces nouvelles ont activement participé à la production de la violence physique pendant cette crise militaro-politique.
Nous avons fait l’étude biographique d’une ex-combattante qui a occupé un poste stratégique au sein des forces nouvelles.
Les résultats montrent que ces femmes ont été porteuses de violences au même titre que les hommes pendant cette crise.
J.
Semon, N.
K.
Kouakou et N.
P.
Agnissan sont des étudiants du département de sociologie de l’Université Alassane OUATTARA.
Ils sont titulaires d’un master en sociologie du Développement et Gouvernance.
Engagés sur les questions de jeunesse, non-violence et de paix, ils sont membres de la société civile de Côte d’Ivoire au sein de la FOJESCI.
Fiche technique