Notre dignité. Un féminisme pour les Maghrébines en milieux hostiles
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La Fonction publique ivoirienne est l’objet de critiques.
Pour pallier ce fait, des réformes sont entreprises pour rehausser son niveau de prestations.
Mais, celles-ci s’appliquent au détriment du facteur humain, ressource essentielle à motiver.
Le présent article s’appuie sur des travaux antérieurs, complétés par des entretiens semi-structurés avec des fonctionnaires ivoiriens.
Une analyse du contenu du discours des acteurs a été réalisée.
Il ressort que le retard, la corruption et l’absentéisme résultent du faible niveau de salaire qui constitue une source de démotivation, de même que l’insuffisance de transparence sur les décisions de l’organisation administrative et la faible délégation des responsabilités.
En un mot, la gestion administrative du personnel a toujours cours dans la Fonction publique ivoirienne.
Or, le facteur humain a besoin d’échanges, d’écoute, d’évaluation de sa performance, d’information, de motivation, de mobilisation.
Enseignant-Chercheur, à l'Université PELEFORO GON COULIBALY de Korhogo (Côte d’Ivoire)Les travaux de recherche portent sur les organisations administratives, religieuses et coopératives, les entreprises privées et publiques, la psychosociologie des organisations et la sociologie du travail.
Plusieurs écrits ont été réalisés dans ces domaines
Fiche technique