L’impact du numérique sur les CDI et bibliothèques pendant la Covid-19
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Les conflits armés intra-étatiques qui éclatent dans la Corne de l’Afrique à partir des années 1950, entraînent des saignées démographiques.
Ces conflits armés, loin d’être isolés, atteignent une dimension régionale en raison de l’ingérence des pays limitrophes.
De 1963 à 1989, il était quasiment impossible pour les réfugiés et les déplacés de l’intérieur de trouver refuge dans les régions contrôlées par l’ennemi.
La communauté internationale était impuissante face à cette situation, compte tenu de certains obstacles qui limitaient ses actions.
L’assistance qu’elle apportait aux déplacés de l’intérieur et aux réfugiés dépendait de la volonté de certaines autorités locales qui octroyaient l’asile à des populations par affinité.
A partir de la fin des années 1980, avec la disparition des obstacles qui constituaient un frein à ses interventions, la communauté internationale parvient à s’impliquer de manière effective dans la prise en charge des réfugiés et déplacés de l’intérieur.
L’assistance dont bénéficient ces derniers ne dépend plus de la seule volonté des autorités locales, mais de celle de la communauté internationale.
YAO Légné Benjamin est né à Abidjan en République de Côte d’Ivoire.
Il est titulaire d’un master de recherche soutenu en 2015, domaine Histoire contemporaine, spécialité Relations Internationales.
Il prépare une thèse de doctorat sur les mécanismes endogènes de règlement des conflits en Côte d’Ivoire: le cas du peuple abbey.
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