Notre dignité. Un féminisme pour les Maghrébines en milieux hostiles
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L’eau est identifiée comme l’une des plus importantes ressources nationales.
Les bénéfices directs de l’accès à l’eau incluent une bonne hygiène et la sante, et comme effets indirects une redistribution du pouvoir d’achat en faveur des pauvres.
Sa privation engendre des situations de précarité.
Et pourtant, une frange importante de la population ivoirienne, principalement celle des quartiers périurbains, n’a pas accès au réseau public d’eau potable.
Alors que depuis 1987, des dispositions ont été prises pour accroître la couverture et la fourniture équitables des services d’eau dans les ménages à faibles revenus.
De nombreux projets de branchements sociaux sont mis en oeuvre mais les résultats restent mitigés.
Des ménages éprouvent toujours des difficultés à se connecter au réseau public d’eau potable et le taux de résiliation des contrats d’abonnement sur le plan national reste relativement important.
Ce présent travail, fondé sur le cas de quatre quartiers périurbains d’Abidjan, vise à identifier les déterminants sociaux de résiliation des contrats d'abonnement et à comprendre les logiques qui guident le choix des ménages quant à leur mode d’approvisionnement en eau.
ZOUHON Lou Nazié Michèle, docteur en sociologie, spécialiste des problématiques liés à l'Eau, Hygiène et Assainissement,consultante en ingénierie sociale à l'Agence Panafricaine Intergouvernementale (Représentation Nationale de Côte d'Ivoire) depuis juillet 2007.
Fiche technique