La Défaillance Humaine face à l’Ecologie Dégradante
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Le peuplement ichtyologique du Parc National de Taï a été étudié pour la première fois en Côte d’Ivoire.
Cette étude couvre trois domaines de la biologie de conservation : systématique, répartition spatiale et statut écologique de conservation.
Au total, 65 espèces de poissons reparties en 18 familles et 8 ordres ont été capturées.
Ces espèces sont reparties dans les six cours d’eau du Parc national de Taï.
Le statut UICN des espèces inventoriées a indiqué la présence de 1 espèce en danger, 4 espèces vulnérables; 6 espèces proche de la menace ou quasi-menacées; 44 espèces à préoccupation mineure; 1 espèce à données insuffisantes et 9 espèces non évaluées dans ce patrimoine mondiale.
Deux groupes d’espèces bio-indicatrice de la qualité des eaux (Mormyridae et les petits Barbus) ont été identifiés dans le parc.
L’analyse de la distribution des espèces capturées dans l’ensemble des hydrosystèmes du parc a montré la présence de deux espèces (Chromidotilapia cavalliensis et Synodontis koensis) endémiques au Parc national de Taï et trois espèces (Polypterus palmas, Malapterurus punctatus et Barbus tiekoroi) endémiques à l’écorégion guinéenne occidentale secteur guinéo-éburnéens.
Né le 27 avril 1969, Kouamélan Essétchi Paul est Professeur titulaire en hydrobiologie.
Depuis 1994, il est engagé dans l’étude de la conservation de la biodiversité aquatique.
Il a échantillonné sur la quasi-totalité des principaux cours d’eau de Côte d’Ivoire.
Il a été lauréat du prix international de la coopération au développement en 2001.
Fiche technique