Epidémiologie spatiale des infections et co-infections parasitaires

Les helminthiases, et le paludisme sont endémiques dans les communautés pauvres ayant des facteurs de risque d’infection ainsi le polyparasitisme couramment observé.

Pour évaluer leur prévalence et les facteurs de risque, deux enquêtes transversales ont été conduites à l’échelle communautaire dans le HDSS de Taabo et à Ancien-Carrefour (Azaguié) et à l’échelle nationale chez les enfants d’âge scolaire, de 2011 à 2012, à travers les méthodes standard de diagnostic, des questionnaires sur les CAPC et le statut socio-économique des enquêtés.

Un modèle Bayésien géostatistique a été appliqué pour prédire les zones à forte endémicité pour en Côte d’Ivoire.

Au niveau communautaire, la prévalence de l’ankylostomiase était de 33,5%, suivie de S.

haematobium (7,0%).

Les pratiques d’hygiène et de défécation, l’absence de latrines et un faible statut socio-économique étaient associés à la transmission des helminthes et protozoaires intestinaux.A l’échelle nationale, le paludisme était la première parasitose rencontrée (63,3%) avec une distribution.

Les schistosomiases étaient plus focalisées à l’Ouest et au Sud-Est.

le milieu rural était le facteur de risque d’infection pour Ancylostoma spp.