Notre dignité. Un féminisme pour les Maghrébines en milieux hostiles
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L’épidémie d’Ebola qui a sévi en Afrique de l’Ouest, en 2014, a plongé les pays atteints ou non dans une situation de crainte et d’incertitude.
En Côte d’Ivoire, un plan de riposte contre cette épidémie a été mis en place par les autorités nationales.
Ainsi, des directives relatives à la prise en charge d’éventuels cas suspects ont été données aux populations et aux personnels soignants.
Pour accroitre l’adhésion des acteurs aux mesures recommandées, des campagnes de sensibilisation, d’information et de renforcement de capacités ont suivi.
Et des centres de traitements Ebola (CTE) ont été construits.
Toutefois, à Man, dans la pratique de ces normes, les acteurs se sont éloignés des recommandations édictées par les autorités.
A partir d’une approche ethnographique, l’analyse des logiques d’acteurs montre qu’un faisceau de logiques imbriquées structure ces agissements.
Le risque de contamination perçu comme majeur, la satisfaction des impératifs sociaux et professionnels, la quête de reconnaissance sociale et professionnelle et la valorisation des liens de sociabilité, sans être exhaustif, constituent les rationalités fondamentales à l’œuvre derrière les pratiques des acteurs.
Né le 25/11/1988 à Bouaké, Diarrassouba Pornan est un doctorant en Anthropologie et Sociologie à l'Université Alassane Ouattara (Bouaké).
Il est chercheur junior associé à la Chaire Unesco de Bioéthique de ladite Université.
Il fait partie des étudiants cooptés pour mener des études sur le programme de recherche Ebo-CI (Ebola et la Côte d'Ivoire).
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