Décentralisation et développement en Côte d'Ivoire
Etude géographique comparative de trois communes ivoiriennes: Bondoukou, Daloa et Taabo
Au cours des deux premières décennie après son indépendance (7/7/1960), l'économie ivoirienne a enregistré des performances remarquables.
Jusqu'en 1978, le taux de croissance économique moyen était de l'ordre de 7%.
Profitant de cette conjoncture favorable, l’État a mis en œuvre plusieurs opérations de développement et d'équipement du territoire national.
Il va même s'impliquer directement dans la conduite de la politique urbaine.
Mais, à partir de 1980, l’effondrement des cours mondiaux du café et du cacao ont plongé la Côte d'Ivoire dans une grave crise économique.
Appelés à la rescousse,les bailleurs de fonds préconisent à l’État de se désengager de la gestion directe des villes.
La décentralisation est alors préconisée comme nouvelle stratégie de développement du pays et surtout comme une stratégie de crise.
Cependant, elle se déroule dans un contexte de crise économique aiguë et amplifiée par les crises socio-politiques, et militaro-politiques.
De cette conjugaison de facteurs, les communes ivoiriennes connaissent des difficultés de tous genres.
Mais, quelle est l'ampleur des problèmes de développement dans ces communes de taille démographique et de localisation différentes?
KOFFI Yéboué Stéphane Koissy est Enseignant-Chercheur au département de Géographie à l'Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo (Côte d'Ivoire).
Il obtient ses diplômes du premier et deuxième cycle universitaire à l'université de Bouaké ( Côte d'Ivoire) puis du troisième cycle à l'université Felix Houphouët Boigny Abidjan-Cocody.
Fiche technique
- Auteur
- YÉBOUÉ STÉPHANE KOISSY KOFFI
- Langue
- Français
- Éditeur
- Presses Académiques Francophones
- Année
- 2014
- Pages
- 412