La Défaillance Humaine face à l’Ecologie Dégradante
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Malgré des conditions environnementales jugées marginales à la culture cacaoyère, les zones de contact forêt-savane ont pourtant accueilli cette culture depuis son introduction en Côte d’Ivoire.
Au fil des années, cette culture persiste et s’étend à l’ensemble de ces zones telles que la Sous-préfecture de Kokumbo au Centre de la Côte d’Ivoire.
L’étude réalisée avait pour objectif de comprendre les fondements de la persistance de ces systèmes traditionnels à base de cacaoyers.
Pour y arriver, une approche pluridisciplinaire a été adoptée.
Il est ressorti des investigations de terrain que la cacaoculture constitue le principal moteur de la dynamique du paysage.
Elle transforme forêts et savanes en des cacaoyères de petites superficies avec un changement progressif du matériel végétal.
Dans les plantations, 176 espèces végétales sont associées aux cacaoyers dans trois systèmes agroforestiers traditionnels (SAF) : simple, mixte et complexe.
La conduite de ces SAF est fortement liées à l’usages et à l’incidence possible des espèces associées sur la culture.
Face à cela, la question de la durabilité de ces SAF se pose, leurs performances agro- économiques mérites devraient être évaluées.
Dr KPANGUI Kouassi Bruno est titulaire d’un Doctorat en Botanique de l’Université Félix Houphouët-Boigny.
Il est Enseignant-Chercheur à l’Université Jean Lorougnon Guédé, Daloa, Côte d’Ivoire.
Depuis 2013, il s’intéresse aux pratiques agroforestières en milieu paysan et la conservation de la biodiversité dans des agro-industries et sites miniers.
Fiche technique