La révolte comme réponse à l'absurde dans "La Dernière Impression"
Quelle réponse trouver à l'absurde?
L'intellectuel colonisé se trouve tiraillé entre deux cultures ; héritée et adoptée.
En plus de ses connaissances transmises, il reçoit une éducation française qui s'inscrit dans le programme d'assimilation, de subordination.
En effet, la politique française dans le domaine de l'enseignement est très claire, elle ne dispense sa culture à l'indigène que pour en faire un fidèle auxiliaire de la France.
Cependant, la confrontation de ces indigènes à une réalité qui se trouve à l'opposé des valeurs humanistes de la culture française, conduit les intellectuels à prendre conscience de leur marginalité.
Ils se tournent, dès lors, vers les siens et se révoltent pour défendre leur liberté.
C'est dans cette perspective que se destine notre recherche.
Elle tend à démontrer que Saïd, le personnage principal de La Dernière Impression, outre le fait de représenter l'exemple même de l'intellectuel algérien à cheval sur deux cultures, confronté à l'enchaînement des épisodes absurdes de l'histoire, est surtout un intellectuel animé par le même souffle de révolte, certes, mais d'une révolte humaniste.
Chérifa LARBI, née à Melun en 1984,est magistérante (Mémoire de magister portant sur l’absurde et la révolte dans le roman "La Dernière Impression" de l’écrivain algérien Malek HADDAD,dans le cadre de l'Ecole Doctorale Algéro-française, ENS, Bouzaréa).
Elle prépare un Doctorat en littérature francophone portant sur l’œuvre romanesque haddadienne.
Fiche technique
- Auteur
- CHÉRIFA LARBI
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Année
- 2012
- Pages
- 180
- Pays
- Algérie