L’immunité et l’échappement parasitaire

Cas de l’échinococcose (le kyste hydatique)

La réponse immunitaire antiparasitaire est essentiellement humorale et cellulaire avec l’instauration d’une inflammation consécutive à la chronicité de cette affection.

Chez l’homme la production de cytokines marqueurs de la voie Th1 et Th2 a été mise en évidence au cours de l’échinococcose.

A travers notre étude nous avons mis en évidence l’activation de la voie Th2 par la fraction 4 (réaction non effectrice, elle conduit à une réponse humorale et allergique) et par la fraction 5 la voie Th1 qui représente la réponse effectrice, caractérisée par la libération des cytokines activateurs du système Monocyte /Macrophage, les cytokines libérés et le monoxyde d’azote et ces dérivés exerçant des effets toxiques sur le parasite qui aboutis à son élimination.

Nos travaux ont montré l’expression de la NOSII au cours de l’hydatidose chez l’homme et au niveau murin confirmée in vivo et in vitro par l’augmentation des taux des Nitrites et Nitrate sérique et une réduction sous l’action de la membrane laminaire et la participation des antigènes hydatiques dans la régulation de la NOSII constitueraient des arguments favorables à l’hypothèse de l’instauration d’un mécanisme d’échappement.