Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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J’ai décidé de lancer une réflexion d’ampleur sur la place de la justice dans mon pays (la République Démocratique du Congo), en dénonçant non seulement les antivaleurs qui ont élu domicile au sein de l’appareil judiciaire, mais aussi en proposant aux pouvoirs publics quelques pistes des solutions permettant d’instaurer un Etat de droit.
L’institution judiciaire en République Démocratique du Congo est laissée à l’abandon par la lourde machinerie technocratique chargée de répartir la manne budgétaire.
Les autorités politiques qui détiennent les clés du trésor public relèguent volontairement la justice au second plan.
C’est pour cela, cette dernière a du mal à se moderniser, parce qu’elle n’a pas de crédits.
Le juge Congolais est dépourvu de toute indépendance dans sa mission de dire le droit.
D’abord, il a un salaire modique, ensuite il subit beaucoup d’interférences et d’injonctions de tout azimut.
En lui, son intime conviction n’existe pas, avant de rendre la décision définitive, il doit obtenir le VISA de ses Supérieurs hiérarchiques ou des autorités politiques.
MBUYA NSENGA C.
MAURIAC est né le 29/03/1985 dans le territoire de KAMBOVE, province du haut KATANGA, Licencié en droit privé et judiciaire à l’université libre de Kinshasa, Avocat au barreau près la cour d’appel de KWILU, CHERCHEUR en droit du travail et de la sécurité sociale.
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