La "Route zéro" au Gabon
Un cas de transportation-déportation en Afrique équatoriale (1887-1944)
Après avoir expérimenté le « village des libertés » et l'immigration salariale avec les Kroumen du Liberia, le Gabon, au lendemain du transfèrement sur son sol, en 1887, de bagnards provenant des possessions françaises de l’Indo-Chine, se mua en « guillotine sèche ».
Le bagne de Libreville reçut de la justice métropolitaine, en deux convois, 189 Annamites, tous criminels de droit commun dont l'impact se limita à l'aménagement de marais et au développement de jardins agricoles.
En 1900, le bagne du Gabon est fermé.
Dans le même temps, le Gabon était devenu un haut lieu d’exil politique forcé pour nombre de grands résistants africains à la domination coloniale française.
Professeur Titulaire d'Histoire contemporaine, Responsable du Master et du Doctorat d'Histoire des Relations internationales (Université Omar Bongo), Commandeur dans l'ordre du Mérite congolais, Chevalier dans l'ordre du Mérite gabonais, auteur d’une dizaine d’ouvrages, il dirige la Revue Gabonaise de Stratégie et de Sécurité Marine (Gabon).
Fiche technique
- Auteur
- Jean-François Owaye
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Pages
- 200
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