Notre dignité. Un féminisme pour les Maghrébines en milieux hostiles
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La présente étude part d'un constat: le mépris des élites urbaines malgaches envers les communautés rurales et plus particulièrement envers leurs coutumes ancestrales, qui freineraient le développement économique de Madagascar.
Pourtant, cette population rurale considérée comme très pauvre parvient à organiser chaque année des festivités très coûteuses pour honorer ses ancêtres.
Dès lors, comment peuvent-elles accumuler tant de richesses en si peu de temps alors que d'habitude elles arrivent à peine à nourrir leurs membres? Ensuite, nous nous sommes demandé pourquoi des populations vivant sous le seuil de pauvreté « gaspillent » le peu qu’elles arrivent à accumuler pour des morts qui, par définition, ne reviendront pas.
Autrement dit, pourquoi n’investissent-elles pas dans des domaines plus productifs afin d’augmenter les surplus agricoles et ainsi d'augmenter d’autant les revenus monétaires et leurs conditions matérielles d’existence quotidienne?
Antoine Deliege, docteur en sociologie de l'Université de Louvain (Belgique), poursuit une carrière humanitaire dans une organisation internationale.
Apres avoir conclu son travail de terrain pour son doctorat à Madagascar, il a vécu et a travaillé dans de nombreux pays, notamment au Japon, au Rwanda, en Bolivie, en Chine et au Ghana.
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