L’impact du numérique sur les CDI et bibliothèques pendant la Covid-19
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Les maladies parasitaires associées à l’eau sévissent depuis des temps immémoriaux et, tout au long de l'histoire, elles ont été une source notoire d'incapacités et de difformités.
Dans le passé, leurs graves conséquences sur la santé et la productivité ont poussé l'homme à se doter de solides connaissances à leur propos et à mettre au point des moyens de lutte efficaces contre bon nombre d'entre elles.
De plus, avec l'amélioration des conditions de vie, les possibilités de transmission se sont considérablement réduites.
Il en résulte que ces maladies sont devenues rares dans les populations bénéficiant d'un bon accès aux services de santé et d'un niveau de vie raisonnable.
De nos jours, les maladies parasitaires hydriques sont le symptôme de la pauvreté et de conditions de vie défavorisées.
Ceux qui en sont le plus affectés sont les populations les plus démunies qui vivent dans des zones rurales isolées, des bidonvilles ou des zones de conflit.
N'ayant qu'un faible impact politique, ces maladies retiennent peu l'attention et ont du mal à se hisser dans les priorités de la santé publique.
Adjoua Cinthia Acka-Douabele, titulaire d’un doctorat en Sociologie de l’Université de Cocody-Abidjan.Elle est auteure et co-auteure de plusieurs publications sur les parasitoses hydriques, soutenues par le Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d’Ivoire et l’Institut Tropical de Santé Publique de Bâle en Suisse.
Fiche technique