Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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La protection internationale des réfugiés émane des conventions internationales de 1951 relatives au statut des réfugiés et de son protocole de 1967.
Le droit d’asile et le droit au non refoulement leur sont donc reconnus.
Au Burkina Faso, il fut adopté une série de lois et de règlements tendant à organiser la gestion des réfugiés mais aussi à faciliter l’incorporation des conventions internationales dans le corpus juridique interne.
Toutes les personnes vivant au Burkina, y compris les réfugiés, sont donc protégés et ce conformément aux engagements internationaux pris par le Pays des Hommes intègres.
Face à la montée de l’insécurité et la prolifération des conflits armés non internationaux et asymétriques qui occasionnent le grossissement du nombre de réfugiés en Afrique, des structures nationales ont été créées avec pour mission principale de protéger les réfugiés.
Le cadre institutionnel et normatif obéit aux soucis des autorités burkinabè de non seulement respecter leurs engagements internationaux mais aussi et surtout de traduire dans les faits cette volonté ferme de protéger les refugiés.
Né en 1977 à Issia en République de Côte d’Ivoire, KABORE Bakary est un juriste Burkinabè spécialiste des droits de l’Homme, Droit international humanitaire et Coopération internationale.
Il a servi au Ministère de la Justice et à la Division des droits de l’Homme de la Mission de maintien de la Paix des Nations Unies au Mali (MINUSMA).
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