Les résidus d'antibiotiques et les risques de santé publique
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Le poulet de chair est très peu consommé par les ménages de la ville de Ouagadougou.
Le niveau de consommation varie selon que l’on soit en situation ordinaire ou lors d’une cérémonie.
En effet, 22 % des ménages consomment le poulet de chair en jour ordinaire tandis que et 34 % en consomme pendant les cérémonies (cérémonies religieuses, fêtes de fin d’année, etc.).
Toutefois, indépendamment du prix, seulement 5% des ménages préfèrent le poulet de chair par rapport au « poulet bicyclette ».
Le motif le plus pertinent dans le choix du poulet est le goût (86%), le prix (8,4%) étant un motif moins important.
Par ailleurs, les facteurs socio-économiques tels que le niveau d’instruction, le niveau de revenus et le mode de cuisson du poulet influencent significativement la consommation du poulet de chair.
L'auteur est titulaire d'un doctorat en médecine vétérinaire, d'un master en économie et politiques d'élevage et d'un master en agro-économie.
Après ses études universitaires au Sénégal et au Gabon, il travaille actuellement au Burkina Faso en tant que chef de service protection sanitaire à la Direction générale des services vétérinaires.
Fiche technique