L’impact du numérique sur les CDI et bibliothèques pendant la Covid-19
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Des publications ont été faites sur la langue et la culture dagara en français ou en anglais.
Suite à certaines dispositions de la l’administration coloniale et du code burkinabé de la famille qui brouilleraient la personnalité culturelle du dagara, de nombreuses réactions ont été versées dans le débat journalistique.
Ces réflexions qui ne font pas l’unanimité portent notamment sur le balυ/bεlυ, c’est-à-dire le nom de famille.
Cette analyse a une autre visée et porte sur le prénom ou le «nom donné», en anglais «given name» et par opposition au nom «surname».
Le «sιɔra» est le prénom donné le troisième jour si l’enfant est un garçon et le quatrième si c’est une fille.
Ce prénom est mystique et non communiqué à tout le monde.
Il est connu par trois ou quatre personnes et plus tard communiqué à l’enfant.
En aucun cas, il ne doit être divulgué car il est lié à l’âme de l’enfant et les forces mystiques le protègent.
Ce prénom mystique également est exclu de notre étude.
Cet ouvrage est un contribution pour la valorisation des langues et cultures africaines au Burkina Faso.
Écrivain francophone et burkinabé, Maxime Z.
Somé est né à Thiès au Sénégal.
Il est sociétaire de l’Association des écrivains de langue française (ADELF).
Docteur d’État ès Lettres, il enseigne à l’Université de Koudougou (Burkina Faso).
Fondateur de la Revue RECLA (Recherches sur les langues et littérature d’Afrique).
Fiche technique