Les endoparasites de Mytilus galloprovincialis (Mollusque, Bivalve)
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Cette étude avait pour objectif la caractérisation fine de la diversité de réponses à l’infection.
Celle-ci a été réalisée par des prospections médicales, des suivis longitudinaux de malades après traitement et d'individus SERO, ainsi que par l'application de tests plus spécifiques (Trypanolyse, TL) et plus sensibles (PCR) que ceux utilisables sur le terrain.
Les résultats de ces enquêtes épidémiologiques ont permis notamment de caractériser une importante diversité au sein du groupe SERO TL+ : (i) parasitémie devenant détectable au cours du suivi; (ii) maintien d'une sérologie élevée dans le temps (> 2ans); (iii) négativation progressive de la sérologie.
Ces résultats suggèrent fortement qu’une partie des SERO TL+ contrôlent l'infection à des niveaux de parasitémies indétectables par les tests parasitologiques utilisés sur le terrain.
Les études moléculaires et immunologiques ont montré que si l'infection par T .b.
gambiense semble induire l'expression du gène APOL1, aucune différence n'a été observée entre les malades et les individus SERO TL+.
Au contraire, d'importantes différences ont été observées au niveau des profils de cytokines entre ces deux groupes d'individus.
Titulaire d’un Master International d’Entomologie Médicale et Vétérinaire de l’Université d’Abomey Calavi (Benin) et d’un PH D en Biologie Appliquée et Modélisation des Systèmes Biologiques de l’Université de Bobo-Dioulasso (Burkina-Faso), je mène actuellement des activités de recherche sur la Trypanosomiase Humaine Africaine où maladie du sommeil.
Fiche technique