Analyse diachronique de la vulnérabilité aux risques d’inondation
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L’urbanisation dans le monde et en Afrique en particulier est irréversible et accélérée, ce qui exige des réponses immédiates et adaptées.
Les conditions défavorables des campagnes et la recherche du bien-être sont en effet les forces motrices de ce mouvement.
Tout part de l’échec global des politiques d’aménagement du territoire en Afrique subsaharienne qui est à l’origine de la macrocéphalie urbaine que l’on observe presque partout en Afrique subsaharienne.
Dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, les capitales politiques et ou économiques sont des grandes villes qui concentrent à elles seules le quart voire le tiers de la population du pays tout entier et plus de la moitié de la population urbaine.
Au Cameroun le constat est similaire, à la différence que le poids de l’urbanisation est supporté par deux principaux pôles que sont Douala, capitale économique et Yaoundé capitale politique du pays.
Mais, le rythme rapide de l’urbanisation au Cameroun traduit l’urgence de la mise en œuvre d’une stratégie de d’aménagement métropolitain pour chacun de ces 2 pôles.
Notre étude s’intéresse principalement à l'aire métropolitaine de la ville de Yaoundé et à la ville de MBALMAYO.
Boris BIYO’O, né le 22 septembre 1993 à Yaoundé au Cameroun, est un ingénieur urbain diplômé de l’École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme de Lomé au Togo.
Actuellement, Il est enseignant en stratégie urbaine à l’Institut Universitaire de la Côte et Assistant de projet au sein du Cabinet International Agora Consulting.
Fiche technique