L’impact du numérique sur les CDI et bibliothèques pendant la Covid-19
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Pour vibrer en phase avec une communauté internationale de plus en exigeante sur l’instauration des régimes démocratiques en Afrique Sub Saharienne; le Cameroun adopte en 1990 la loi sur les libertés.
Celles-ci se concrétisent au plan politique par le passage d’un système monopartite à un système multipartiste et sur le plan social par une implosion de structures de communications privées et la liberté de ton adoptée par ces dernières.
Pour ne pas se laisser déborder par ce nouvel élan et sans doute pour mieux contrôler le domaine communicationnel,le Gouvernement de la République change de cap communicationnel et d’une pratique officieuse de la langue de bois, instaure officiellement une offensive communicationnelle aux fins de ne plus être obligé de toujours réagir a posteriori par des démentis: c’est ce qu’on a appelé redynamisation de la communication gouvernementale, phénomène analysé dans le présent travail.
La pratique de la communication s’est institutionnalisée, devenant à la limite un rituel télévisuel attendu et apprécié de nombreux téléspectateurs.
Mais le renouveau camerounais devrait arrimer sa communication institutionnelle aux exigences de la modernité.
Irénée Godefroy ZANGA né à Nkondom, titulaire d’un Ph.D en sciences de l’information et de la communication; Enseignant-chercheur de l’Université de Yaoundé2; il est actuellement Chargé de cours à l’ESSTIC; Enseignant associé à l’Université de Buea; Consultant à l’Institut Français de Yaoundé; auteur du roman intitulé BELLA LA BELLE.
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