Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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La corruption se présente aujourd’hui comme l’un des problèmes de gouvernance qui ont un impact majeur sur le développement dans la mesure où elle «mine le plus le fonctionnement de la société».
Ses coûts sont énormes.
Selon la Banque Mondiale, elle sape l’essor de la société toute entière, accroît la pauvreté, surtout lorsque les ressources publiques qui pourraient servir à financer les aspirations des peuples à une vie meilleure, sont détournées par les agents publics.
La corruption n’est pas un problème local, mais un phénomène transnational qui frappe toutes les économies.
Le Cameroun n’est pas exempt des revers engendrés par celle-ci.
Pendant deux années consécutives, le pays a été classé parmi les pays du monde les plus corrompus.
Plusieurs mécanismes de lutte anticorruption ont été mis en place.
Certains par le Gouvernement Camerounais et d'autres avec l'appui de ses partenaires.
La présente étude se propose de comprendre les divers mécanismes et dispositifs de lutte contre la corruption mis en œuvre à travers le programme CHOC.
Avant d’y arriver, il importe d’étudier l’environnement international et le contexte national qui ont rendu possible une telle initiative.
Titulaire d’un Master en Gouvernance, EBOA EYOUM Ismaïl Joël est un entrepreneur social et expert.
Il travaille en Afrique avec des institutions comme la Banque Mondiale et les Nations Unies dans l’identification de problèmes critiques, la conception de processus pour développer des coalitions indispensables à la paix et au développement durable.
Fiche technique